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29 août 2009

282] Le ticket gagnant du PLR pour le Conseil Fédéral : Lüscher - Burkhalter ...

Un ticket Burkhalter-Lüscher pour le Conseil fédéral

ÉLECTION | Les libéraux-radicaux ont choisi hier soir deux candidats susceptibles de charmer à gauche et à droite. Décryptage.

© Keystone | Le conclave du Parti libéral-radical a choisi un ticket surprenant à première vue: le Neuchâtelois Didier Burkhalter (tout à g.) et le Genevois Christian Lüscher (cravatte rouge). Ils sont ici entourés par Fulvio Pelli et Gabi Huber.

PATRICK CHUARD | 29.08.2009

Surprenant à première vue, le duo de candidats sorti hier soir du conclave du Parti libéral-radical (PLR) à Berne. Le sénateur neuchâtelois Didier Burkhalter a été élu au premier tour de scrutin par le groupe. Mais le conseiller national genevois Christian Lüscher n’a émergé qu’au troisième tour.

Alors pourquoi lui et pas le conseiller d’Etat vaudois Pascal Broulis ou la conseillère nationale genevoise Martine Brunschwig Graf, donnés favoris par certains?

Brunschwig Graf, grande perdante

Ce choix n’a rien de surprenant, assuraient plusieurs élus en aparté, après plus de six heures d’auditions et de délibérations. «Ce ticket est le meilleur pour nous assurer une réélection le 16 septembre, dit l’un d’eux. L’UDC n’aurait pas voulu d’une femme. Quant aux socialistes, ils voudront, eux, réélire une femme la prochaine fois.»

Une façon de donner des gages à gauche, comme à droite. Ce qui n’exclut pas que «le parti présente deux candidats très forts», souligne Fulvio Pelli. Le Tessinois lui-même, présenté comme papable à «l’insu de son plein gré» depuis le début de l’été, n’a pas été retenu par le groupe.

Pascal Broulis, sourire un peu triste, passe la grande porte du Palais fédéral à 20 h 45. «Eh bien… je rentre à Sainte-Croix, la vie continue, dit-il. Cela a été une belle aventure, menée avec beaucoup d’enthousiasme, je n’ai pas de regret.» La conseillère nationale vaudoise Isabelle Moret salue la prestation du champion cantonal: «Pascal a fait mieux que se défendre.»

Pour Broulis, pas question de lancer une «candidature sauvage», mais «je reste à disposition du parti», souligne-t-il, en saluant «la cohérence du choix des candidats, car ce qui compte c’est que le candidat le 16 septembre soit libéral-radical».

Autre battue de la journée, Martine Brunschwig Graf passe la grande porte quelques minutes plus tard. «J’ai dit que j’étais à disposition du parti et que j’accepterai le verdict, je n’ai pas grand-chose à rajouter», dit-elle. Philosophe: «Vous savez je n’étais pas fébrile, on ne jouait pas notre vie aujourd’hui.»

Ses défauts, elle les connaissait, «trop femme, trop Genevoise et âgée de 59 ans», rappelait-elle en souriant dans l’après-midi. Le groupe n’a pas retenu en revanche les qualités qu’elle a mises en avant: sa «capacité à travailler dans l’adversité, à gouverner dans les temps difficiles».

Place aux vainqueurs du jour. Le sénateur Didier Burkhalter, présenté hier matin par la NZZ comme le papable le plus crédible, à cause de sa discrétion, sa distinction et sa retenue. Après son audition, le Neuchâtelois a ressorti avec un air de triomphe et un poil de sentence dans la voix: «Il y a de grands chantiers à mener pour réformer le gouvernement, j’en suis convaincu et je me propose d’y participer.»

Quant à Christian Lüscher,, il refuse de passer pour le «candidat alibi» ou le faire-valoir de son collègue sénateur: «J’ai fait une bonne prestation devant le groupe, voilà tout, dit-il. Ce qui compte, c’est de faire avancer ce pays et de promouvoir les idées libérales.»

Duo tout sourire, mais qui aura fort à faire ces prochains jours, notamment en négociant avec les autres partis. «Le meilleur ticket possible», jure le Zurichois Filippo Leutenegger. D’un côté une valeur sûre, Burkhalter, de l’autre un candidat jeune, intelligent qui représente la relève, Lüscher, et qui a une ouverture sur le monde grâce à Genève. 

Candidature: un seul PDC, les Verts renoncent, l’UDC se tâte

La course à la succession de Pascal Couchepin s’est brusquement accélérée hier soir. Si on connaît désormais le ticket libéral-radical (PLR), les Verts et le Parti démocrate-chrétien (PDC) sont aussi sortis du bois.

Les premiers pour annoncer qu’ils n’allaient finalement pas présenter de candidat. Les Verts comptent soutenir «le candidat qui sera le plus proche de leur programme», disent-ils. Ils entendront ceux des autres partis le 8 septembre à Berne.

Deux Fribourgeois?

Le PDC de son côté confirme qu’il veut attaquer le siège libéral-radical le 16 septembre prochain. Et ce avec un seul et unique candidat. Son groupe parlementaire devra choisir entre deux Fribourgeois, si aucun nouveau prétendant ne s’annonce d’ici au 31 août: le conseiller aux Etats Urs Schwaller et le conseiller national et vice-président du parti Dominique de Buman.

A l’UDC, on se tâte toujours. Candidat ou pas candidat? Au Palais fédéral, de plus en plus de membres disent vouloir lancer le Fribourgeois Jean-François Rime. Le groupe n’entend toutefois prendre sa décision que le 8 septembre au plus tôt.

Quant au PS, il mène une première discussion sur l’élection au Conseil fédéral du 16 septembre aujourd’hui même.

source www.tdg.ch du 29.08.09 par Patrick Chuard


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