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Blog sur l'actualité d'Olivier Jornot
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11 mai 2009

243] Le 7-8 de Radio Cité : Insécurité aux Pâquis : Débat : O. Jornot / A. Velasco

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7-8 de Pascal Décaillet


Hommes et femmes politiques, écrivains, économistes, artistes, leaders spirituels, ils défilent depuis le 25 août 2008 dans le 7-8 de Pascal Décaillet ! Un grand rendez-vous d'actualité chaude, à l'écoute de Genève et du monde. Un lieu pour débattre et pour vous informer. Avec, tous les vendredis, le Petit Conservatoire de Pascal Décaillet : tous les talents de nos jeunes, en musique et en art dramatique, en direct dans le studio !

Le 11 mai 2009

" Insécurité aux Pâquis Oh, le beau thème électoral !"

Débat : Olivier Jornot - Alberto Velasco

http://www.radiocite.ch/menu-143-39-07h08h-%3A-p-decaillet.htm

source : http://www.radiocite.ch


Liens :

Logo_Gen_ve___Chaud"Genève à chaud" du 11.05.2009 :

Laurent Moutinot : " Interventions policières aux Pâquis"

N. Fontanet / V. Purro sur le sentiment d'insécurité à Genève

http://www.lemanbleu.ch/leman_bleu_archive_flv.php?new=true&filename=naxoo/2009/5/11/2578-gvechaud_11-05-2009


La police multiplie les descentes aux Pâquis

Quartier | Les forces de l’ordre se sont déployées par deux fois dans la nuit de vendredi à samedi. Récit. Au total, 92 interpellations pour autant de remises sur le trottoir sans passer par les violons.

THIERRY MERTENAT| 11.05.2009

Une armée en ordre de marche. C’était vendredi soir dans les sous-sols du Nouvel Hôtel de police. Plus de cinquante gendarmes et inspecteurs de la PJ écoutent les ultimes consignes de leur commandant, Christian Cudré-Mauroux, avant d’embarquer dans les véhicules d’intervention et de monter au front. Le front se décline en autant de noms familiers: Berne, Zurich, Neuchâtel, soit les rues à «pacifier», le temps d’une opération coup-de-poing minutieusement préparée.

Dans le terrain, les groupes d’observation sont déjà au travail. Ils signalent la présence d’une quarantaine de dealers aux abords du temple et du préau de l’école. Aucun n’échappera à la nasse qui à 22 h 30 se referme sur eux. En moins d’une minute, le secteur est bouclé. «C’est le quartier lapin ici», glisse le professionnel des mises en fuite. Ça court en effet dans tous les sens. Les conducteurs de chiens prennent le relais. La chasse aux fuyards est sportive mais sans recours à la force dissuasive.

L’odeur de la délinquance

Les interpellations se font debout et les banquettes des fourgons se remplissent. Une drôle de musique sort des paniers à salade. Menottés, les dealers n’ont pas eu le temps d’éteindre leurs portables. Cette cacophonie intempestive assure le fond musical sur le chemin du retour à la Gravière. Fouille, contrôle d’identité, prise d’empreintes et cellule de rétention pour tous. Les paires de chaussures s’alignent dans le couloir, dont celles de trois acheteurs, embarqués eux aussi.

Au total: 46 interpellations. Au total: 46 remises sur le trottoir. Trois individus, originaires de Guinée, sont prévenus d’infraction à la loi sur les étrangers; ils font l’objet d’une mesure d’interdiction de pénétrer sur le territoire genevois. Mais la majorité des Africains relâchés n’est pas attribuée à Genève et repart avec un billet de train en poche pour Saint-Gall et d’autres villes suisses. Certains errent aux Pâquis jusqu’au lever du jour, reconnaissables au petit post-it jaune à l’avant de leurs baskets, trace administrative de leur passage éphémère à l’Hôtel de police.

Il en faut plus pour décourager cette même police. L’opération Inclusive II comporte un deuxième volet, ciblé sur une population délinquante moins facile à «fixer»: les voleurs de rue d’origine maghrébine. Leur tour arrive à 1 h du matin. Les fourgons parviennent jusqu’à la rue des Alpes sans «se faire lever», ferment les accès et envoient leurs patrouilles pédestres au contact. Devant le bien nommé Tabac Presse aux Cinq-Continents, les Zizou font la haie d’honneur sur leur terrain de jeu favori, dos au public.

Le public salue ce menottage collectif qui n’a rien d’exhaustif. Les arracheurs de sacs savent, par métier, courir très vite. L’un d’eux laisse en dépôt à ses contradicteurs veste, T-shirt et 500 francs en liquide, avant de disparaître torse nu du côté de la gare. Les cellules de rétention affichent à nouveau complet: 46 interpellations supplémentaires et autant d’élargissements sans passer par les violons de Carl-Vogt. Une nuit blanche faite de contrôles intensifs pour un résultat judiciaire dérisoire. Au final, une odeur âcre et violente dans les sous-sols bétonnés de la police. L’odeur de la délinquance. On trouvera l’image insultante: elle n’est que la traduction littérale de la réalité.

Nouveau cas de «zizouterie» aggravée

«En termes de délit, les Zizou, c’est pire et plus vicieux que les dealers», note entre deux interventions le commandant Cudré-Mauroux. Si l’on voulait une preuve supplémentaire de ce bon sens répressif, la voici. Au seuil du week-end, une jeune fille a été agressée par un Algérien de 20 ans, sans domicile connu.

A la façon Zizou d’abord: bras enlacé autour du cou, jambe insérée entre celles de sa victime, «avant de remonter le pied pour caresser les parties intimes», précise la plaignante dans sa déposition reprise par le communiqué de la police genevoise. Mais ce n’est pas tout: le vol du téléphone portable tourne à l’agression, gratuite et traumatisante. «L’individu lui a alors violemment tiré les cheveux et tenté de l’étrangler pour qu’elle lui remette un paquet de cigarettes», poursuit le porte-parole, Eric Grandjean.

La plaignante reconnaît formellement son agresseur qui nie les faits, même s’il est mis en cause par d’autres témoins de la scène. Il a contre lui une deuxième plainte, déposée par une régie de la place pour des dommages à la propriété. Il est soupçonné d’avoir, le 10 mars 2009, fracturé avec quatre comparses la porte menant au sous-sol d’un immeuble à la rue de la Scie. Il a été surpris dans ce dortoir de fortune et dénoncé.

Un cas parmi d’autres. Ils se multiplient. Où? Entre la place des Alpes et le monument Brunswick notamment. Samedi après-midi, des bandes sévissaient dans ce secteur à forte concentration touristique. Des bandes tournant autour des cars en stationnement, «filochant» les groupes de visiteurs, importunant les gens assis sur les bancs et les pelouses. Un manège quotidien qui saute aux yeux. Il suffit de se poster sur le trottoir et d’observer. De jour comme de nuit. Les Zizou font les trois-huit.

source : www.tdg.ch du 11.05.2009 par Thierry Mertenat 

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