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10 avril 2009

218] Le peuple aura t-il son mot à dire sur les Exécutifs ?

«Le peuple doit pouvoir destituer les élus politiques»

Les Communistes ont lancé hier une initiative pour un droit de référendum révocatoire.

Certains veulent placer nos édiles sur un siège éjectable permanent. Un comité, dont font partie Les Communistes, a lancé hier une initiative réclamant l’instauration du droit de référendum révocatoire, comme au Tessin. L’idée est de donner plus de contre-pouvoir au peuple: en cours de mandat, au minimum dix-huit mois après la prise de fonction, les électeurs auraient la possibilité de révoquer les mandats des membres des Exécutifs. Pour qu’un tel référendum soit organisé, 15 000 signatures seraient nécessaires au niveau cantonal et 6000 au niveau de la ville de Genève. Dans les communes plus petites, ce nombre se situerait entre 10 et 20% des électeurs.

La mesure que Les Communistes souhaitent établir vise les conseillers d’Etat et le procureur général, à l’échelle cantonale, et les maires, conseillers administratifs et adjoints au maire, à l’échelle municipale. Le référendum révocatoire, explique-t-on dans l’argumentaire, «pourrait notamment être utilisé en cas de non-respect de la volonté populaire, de retournement de veste notoire, d’abus de pouvoir ou de gestion désastreuse d’une crise».

«Si le bilan d’un élu est mauvais, on doit pouvoir l’éjecter», précise Fabrice Chaperon, membre du comité d’initiative. Ce dernier entend aussi en finir avec la concordance politique et la «sacro-sainte collégialité, refuge des hommes mous qui trahissent leur programme politique une fois élus».

Zappelli et Spoerri visés

«Nous n’avons pas une logique revancharde, nous ne désignons pas de cibles», affirme Laurent Tettamanti, coordinateur des Communistes. Mais des exemples sont tout de même donnés: le procureur général, Daniel Zappelli, «qui fait pression sur les Tribunaux des prud’hommes pour qu’ils dénoncent les sans-papiers» ou l’ancienne conseillère d’Etat Micheline Spoerri à l’époque du G8.

Les ratés de la loi contre la fumée passive pourraient aussi être un motif de destitution. Les initiants ont jusqu’au 10 août pour récolter les 10 000 signatures nécessaires.

Antoine Grosjean

source : www.tdg.ch du 9 avril 2009 par Antoine Grosjean

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