202] Pas d'agent de sécurité privés dans les transports publics !
Le camp rose-vert s'oppose à ce que les agents de sécurité des transports publics puissent être équipés d'une arme à feu si nécessaire. D'une manière générale, il refuse en outre que des compétences régaliennes soient attribuées à ces services de sécurité.
L'UDC n'a quant à elle pas apprécié que le Parlement ne permette pas à la police des transports de fouiller et d'arrêter pendant 24 heures les personnes soupçonnées d'enfreindre le droit fédéral. Le service de sécurité ferroviaire aurait dû se contenter de confier immédiatement les personnes qu'il a interpellées à la patrouille ou au poste de police le plus proche.
Le projet autorisait les entreprises ferroviaires à confier des missions de sécurité à des organisations privées. Ce service d'ordre aurait dû rester majoritairement en mains suisses. La formation, l'équipement et l'armement du personnel du service de sécurité auraient été définis par le Conseil fédéral.
Ce refus final du National polarise les milieux concernés. Tandis que les syndicats de policiers et de cheminots se frottent les mains, l'Union des transports publics et Moritz Leuenberger sont très déçus. Se refusant à commenter la décision politique, les CFF confirment: la société va en rester au système de police ferroviaire actuel qui a fait ses preuves.
Enfin, de son côté, l'Union des transports publics (UTP) n'est pas aussi réservée. L'association, dont les CFF sont membres, se dit "déçue" et parle d'une situation insatisfaisante.
(ats)
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source : www.bluewin.ch du 20.03.2009 (ats)