88] L'autre libérale ... Beatriz de Candolle
Une autre libérale rêve du Conseil D'Etat !
Beatriz de Candolle. «Je suis proche des gens.» (O. VOGELSANG)
Après Isabel Rochat et Olivier Jornot, Beatriz de Candolle se lance à son tour dans la course à l’investiture libérale.
Et de trois! A deux jours de la clôture du dépôt des candidatures, deux femmes et un homme sont en concurrence au sein du Parti libéral pour décrocher la place de colistier de Mark Muller lors de l’élection du Conseil d’ Etat, qui se déroulera dans une année. Beatriz de Candolle a elle aussi décidé de se jeter à l’eau.
Avec la députée et conseillère administrative de Chêne-Bourg, le choix de l’assemblée des délégués qui se déroulera le 20 novembre s’étoffe. Interview.
Qu’est-ce qui vous a poussée à relever ce défi?
Il me semble que c’est la suite logique de mon apprentissage politique, commencé en 1995 au Conseil municipal de la Ville de Genève. En réalité, j’ai tant de plaisir à assumer les mandats politiques qui m’ont été confiés et à servir la communauté que j’ai envie de le faire à un niveau supérieur.
Et si ça devait mal se passer?
Vous savez, j’ai reçu tellement de messages de sympathie et de soutien, notamment dans ma commune, que même si je ne suis pas choisie, j’ai déjà reçu un cadeau magnifique.
Le fait d’être d’origine étrangère a-t-il une importance?
Oui, dans le sens que, arrivée du Brésil à 16 ans, j’ai beaucoup reçu de la Suisse et de Genève. C’est à mon tour de donner aux autres.
Isabel Rochat a dit qu’elle était l’alternative à Olivier Jornot. Et vous?
Moi, je ne suis pas la candidate anti-Jornot, ni anti-Rochat du reste. Nous sommes trois personnalités qui partagent les mêmes valeurs libérales, mais nous avons une façon différente de les défendre.
J’ai ainsi toujours soutenu une économie forte, mais dans une société capable de donner un coup de pouce à des gens en difficulté.
Ce qui me caractérise, c’est que je suis proche des gens, que j’aime ça et que mon objectif est toujours de trouver des solutions.
Eric Budry
source : www.tdg.ch du 08.11.2008 Eric Budry