Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog sur l'actualité d'Olivier Jornot
Derniers commentaires
Newsletter
Archives
22 octobre 2008

60] La grève des policiers perturbe Genève

La grève des policiers perturbe l'aéroport

Veren_Ramoni_tdg_du_22

Veren Ramoni.
             Président du syndicat de la Police de la sécurité internationale.

             (S. IUNCKER-GOMEZ)

Moins de présence policière à Cointrin, au CERN et aux abords des ambassades.
Les policiers mettent aussi la pédale douce sur les amendes.
 


Les actions de protestation
 

de la police déploient leurs premiers effets depuis le week­end dernier. Afin de protester contre le non-versement de la prime de 2500 francs pour leur travail durant l’ Euro 2008, les policiers font la grève des heu­res supplémentaires et des amendes. Ils collent cent fois moins de bûches que d’ordi­naire comme le révèle 20 mi­nutes qui a recensé trois con­traventions entre samedi et di­manche dernier!
Hier, à l’occasion de l’inau­guration du grand collision­neur de hadrons (LHC) au CERN, la présence policière était des plus discrètes. «On n’a pas pu assurer l’entier de l’en­cadrement prévu pour les per­sonnalités, explique un syndi­caliste. Des escortes ont été redimensionnées et des collè­gues en congé n’ont pas été rappelés.»


Une seule patrouille


A Cointrin, désormais seule une guérite est ouverte au contrôle des passeports. Les queues au départ y sont donc plus fréquentes. «Heureuse­ment, c’est une période plutôt calme, note Philippe Roy, porte-parole de l’aéroport. De telles actions en décembre auraient certainement un autre
impact. Là, on note simple­ment un certain ralentissement dû à ces actions syndicales.» Dans le hall de Cointrin, les hommes en uniforme se font plus rares qu’à l’accoutumée.
Ce n’est pas tout. D’ordinaire entre deux et trois patrouilles de la Police de la sécurité inter­nationale (PSI) sillonnent cha­que jour le quartier des ambas­sades. «Là, seule une patrouille fait ce travail», explique Veren Ramoni, président du syndicat de la PSI.


Une année d’heures supplémentaires


Lundi, les syndicats des for­ces de l’ordre rencontrent Lau­rent Moutinot, chef du Dépar­tement des institutions, «afin d’exiger plus de reconnaissance
des autorités». «Il faut que l’ Etat prenne conscience de no­tre situation», poursuit le syn­dicaliste de la PSI. Et de citer le cas d’un collègue qui après sept ans de service se retrouve, alors qu’il n’a que 30 ans, avec… une année d’heures supplémentai­res. «Cela correspond à plus de 2000 heures de travail. S’il quitte aujourd’hui la police. l’ Etat devra lui payer un an de salaire!»

Fedele Mendicino

source : www.tdg.ch du 22.10.2008

Publicité
Commentaires
Blog sur l'actualité d'Olivier Jornot
Publicité
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 29 438
Publicité